Sur le fleuve d’oubli, feuillages d’or séchés,
Tous nos moments heureux s’en vont loin de nos rives.
Le temps disperse au loin les heures fugitives
Ainsi qu’un tourbillon d’oiseaux effarouchés.
Mordons à belles dents aux fruits sur nous penchés ;
Laissons-nous entraîner aux douces récidives.
Sans doute, ce matin, nous sommes des convives,
Mais ce soir...