• Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête,
    En qui vont les péchés d’un peuple, ni creuser
    Dans tes cheveux impurs une triste tempête
    Sous l’incurable ennui que verse mon baiser.

    Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes
    Planant sous les rideaux inconnus du remords,
    Et que tu peux goûter après tes noirs mensonges,
    Toi qui sur le néant...

  • Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête
    En qui vont les péchés d’un peuple, ni creuser
    Dans tes cheveux impurs une triste tempête
    Sous l’incurable ennui que verse mon baiser :
     
    Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes
    Planant sous les rideaux inconnus du remords,
    Et que tu peux goûter après tes noirs mensonges,
    Toi qui sur le...

  • La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs
    Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme des fleurs
    Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
    De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles
    — C’était le jour béni de ton premier baiser.
    Ma songerie aimant à me martyriser
    S’enivrait savamment du parfum de tristesse
    Que même sans regret et sans déboire...

  • La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs,
    Rêvant, l’archet aux doigts, dans le calme des fleurs
    Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
    De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles.
    — C’était le jour béni de ton premier baiser.
    Ma songerie aimant à me martyriser
    S’enivrait savamment du parfum de tristesse
    Que même sans regret et sans...

  • La lune s’attristait. Des séraphins en pleurs,
    Rêvant, l’archet aux doigts dans le calme des fleurs
    Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
    De blancs sanglots glissant sur l’azur des corolles.
    — C’était le jour béni de ton premier baiser.
    Ma songerie aimant à me martyriser
    S’enivrait savamment du parfum de tristesse
    Que même sans regret et sans...

  • Ces nymphes, je les veux perpétuer.

    Ces nymphes, je les veux perpétuer. Si clair,
    Leur incarnat léger qu’il voltige dans l’air
    Assoupi de sommeils touffus.

    Assoupi de sommeils touffus....

  • Ces nymphes, je les veux perpétuer.
    Ces nymphes, je les veux perpétuer. Si clair,
    Leur incarnat léger qu’il voltige dans l’air
    Assoupi de sommeils touffus.
    Assoupi de sommeils touffus....

  • Au seul souci de voyager
    Outre une Inde splendide et trouble
    — Ce salut soit le messager
    Du temps, cap que ta poupe double

    Comme sur quelque vergue bas
    Plongeante avec la caravelle
    Ecumait toujours en ébats
    Un oiseau d’annonce nouvelle

    Qui criait monotonement
    Sans que la barre ne varie
    Un inutile gisement
    Nuit, désespoir et...

  • Prends ce sac, Mendiant ! tu ne le cajolas
    Sénile nourrisson d’une tétine avare
    Afin de pièce à pièce en égoutter ton glas.

    Tire du métal cher quelque péché bizarre
    Et vaste comme nous, les poings pleins, le baisons
    Souffles-y qu’il se torde ! une ardente fanfare.

    Église avec l’encens que toutes ces maisons
    Sur les murs quand berceur d’une bleue...

  • Prends ce sac, Mendiant ! tu ne le cajolas
    Sénile nourrisson d’une tétine avare
    Afin de pièce à pièce en égoutter ton glas.

    Tire du métal cher quelque péché bizarre
    Et vaste comme nous, les poings pleins, le baisons
    Souffles-y qu’il se torde ! une ardente fanfare.

    Église avec l’encens que toutes ces maisons
    Sur les murs quand berceur d’une bleue...