N’étant plus qu’un brouillard vermeil,
L’horizon dans la nuit recule :
Je voudrais, comme le soleil,
Mourir dans l’or d’un crépuscule !

Sentir l’universel émoi,
Suivre au loin ma trace blanchie
Et, d’une grande ombre, après moi,
Laisser la terre...

Tu marchais tout en noir, avec un voile bleu.
Tes cheveux blonds flottaient, rejetés en arrière ;
Et le soleil couchant, comme un dernier adieu,
Laissait dans tes beaux yeux palpiter sa lumière.

Tu courais sans m’attendre au milieu des taillis.
Tes pieds foulaient...