Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête
En qui vont les péchés d’un peuple, ni creuser
Dans tes cheveux impurs une triste tempête
Sous l’incurable ennui que verse mon baiser.
 
Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes
Planant sous les...

Veux-tu, sur les grands monts aux vertes chevelures,
Où l’haleine des soirs balsamiques t’attend,
Voir aux molles lueurs de Vesper hésitant,
Des chevriers tardifs les étranges allures ;

Et sur ces flancs ouvrés en mille dentelures
Me dire ces vieux airs où le cœur...