Aux Champs Élyséens, Léthé dort immobile.
Pas un souffle dans l’air, dans l’arbre pas un nid ;
Inerte et noir s’étend le fleuve délébile.
Comme au seuil asclépien un serpent de granit,
Aux Champs Élyséens, Léthé dort immobile.
Sous les cyprès obscurs dans l’abîme plongeant
Erre éternellement la Mort inassouvie ;
Ni les abeilles d’or, ni les poissons d...