Tous ceux qui s’appelaient en se tendant les bras,
Grands éplorés toujours loin de leurs Eurydices,
Martyres des exils plus longs que les supplices,
Cher ange de la Mort, tu les rapprocheras.

Tu sculptes dans l’éther de bien beaux Alhambras,
Pour y perpétuer nos...

I

Toutes deux mourront vierges.....

II

L’une,
Corps en fleurs et cœur en éveil,...

Lorsque nous revenons de Perpignan la nuit,
Vers toi mon cœur plus libre et plus léger s’élance
Vers tes yeux alanguis de noble nonchalance,
Pôle mystérieux dont l’aimant me conduit.

Une douceur lactée emplit les cieux : le bruit
Glisse mélodieux à travers le...

Veux-tu, sur les grands monts aux vertes chevelures,
Où l’haleine des soirs balsamiques t’attend,
Voir aux molles lueurs de Vesper hésitant,
Des chevriers tardifs les étranges allures ;

Et sur ces flancs ouvrés en mille dentelures
Me dire ces vieux airs où le cœur...