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    Comme le vent du nord emporte les oiseaux
    Par delà les grands monts, les forêts et les eaux,
    Bien souvent, dans le siècle en délire où nous sommes,
    Un souffle irrésistible entraîne au loin les hommes,
    Jetant sur tous les bords leurs groupes dispersés.

    Ce souffle impétueux, frères, vous a poussés
    Hors des champs arrosés par le sang de vos pères ;...

  • Ah ! ce soir, j'ai le coeur mal, le coeur à la Lune !
    Ô Nappes du silence, étalez vos lagunes ;
    Ô toits, terrasses, bassins, colliers dénoués
    De perles, tombes, lys, chats en peine, louez
    La Lune, notre Maîtresse à tous, dans sa gloire :
    Elle est l'Hostie ! et le silence est son ciboire !
    Ah ! qu'il fait bon, oh ! bel et bon, dans le halo
    De deuil de ce...