C’est la vie au ralenti,
C’est le cœur à rebours,
C’est une espérance et demie :
Trop et trop peu à son tour.
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Rose, eût-il fallu te laisser dehors, chère exquise ? Que fait une rose là où le sort sur nous s'épuise ?
Point de retour. Te voici qui partages avec nous, éperdue, cette vie, cette vie qui n'est pas de ton âge.
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Ô mes amis, vous tous, je ne renie aucun de vous ; ni même ce passant qui n'était de l'inconcevable vie qu'un doux regard ouvert et hésitant.
Combien de fois un être, malgré lui, arrête de son oeil ou de son geste l'imperceptible fuite d'autrui, en...
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Douce courbe le long du lierre, chemin distrait qu'arrêtent des chèvres ; belle lumière qu'un orfèvre voudrait entourer d'une pierre.
Peuplier, à sa place juste, qui oppose sa verticale à la lente verdure robuste qui s'étire et qui s'étale.
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Beau papillon près du sol, à l'attentive nature montrant les enluminures de son livre de vol.
Un autre se ferme au bord de la fleur qu'on respire - : ce n'est pas le moment de lire. Et tant d'autres encor,
de menus bleus, s'éparpillent,...
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Puisque tout passe, faisons la mélodie passagère ; celle qui nous désaltère, aura de nous raison.
Chantons ce qui nous quitte avec amour et art ; soyons plus vite que le rapide départ.
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Un rose mauve dans les hautes herbes, un gris soumis, la vigne alignée ... Mais au-dessus des pentes, la superbe d'un ciel qui reçoit, d'un ciel princier.
Ardent pays qui noblement s'étage vers ce grand ciel qui noblement comprend qu'un dur passé à tout...
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Je te vois, rose, livre entrebâillé, qui contient tant de pages de bonheur détaillé qu'on ne lira jamais. Livre-mage,
qui s'ouvre au vent et qui peut être lu les yeux fermés ..., dont les papillons sortent confus d'avoir eu les mêmes idées.
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C'est presque l'invisible qui luit au-dessus de la pente ailée ; il reste un peu d'une claire nuit à ce jour en argent mêlée.
Vois, la lumière ne pèse point sur ces obéissants contours et, là-bas, ces hameaux, d'être loin, quelqu'un les console...
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Ô bonheur de l'été : le carillon tinte puisque dimanche est en vue ; et la chaleur qui travaille sent l'absinthe autour de la vigne crépue.
Même à la forte torpeur les ondes alertes courent le long du chemin. Dans cette franche contrée, aux forces ouvertes...
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