Au temps de ma jeunesse, harmonieuse lyre,
Comme l'eau sous les fleurs, ainsi chantait ta voix ;
Et maintenant, hélas ! C'est un sombre délire :
Tes cordes en vibrant ensanglantent mes doigts.
Le calme ruisselet traversé de lumière
Reflète les oiseaux et le ciel de l'été,
Ô lyre, mais de l'eau qui va creusant la pierre
Au fond d'un antre noir, plus...
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Blanc satin neuf, oeuf de couvée fraîche,
Neige qui ne fond,
Que vos tétins, l'un à l'autre revêche,
Si tant clairs ne sont.
Chapelets de fine émeraude, ophites,
Ambre coscoté,
Semblables aux yeux dont soulas me fîtes,
Onques n'ont été.
Votre crêpe chef le soleil efface,
Et votre couleur
Fait se dépiter la cerise, et passe
La...