• La glycine est fanée et morte est l'aubépine ;
    Mais voici la saison de la bruyère en fleur
    Et par ce soir si calme et doux, le vent frôleur
    T'apporte les parfums de la pauvre Campine.

    Aime et respire-les, en songeant à son sort
    Sa terre est nue et rêche et le vent y guerroie ;
    La mare y fait ses trous, le sable en fait sa proie
    Et le peu qu'on lui...

  • En sa robe, couleur de feu et de poison,
    Le cadavre de ma raison
    Traîne sur la Tamise.

    Des ponts de bronze, où les wagons
    Entrechoquent d'interminables bruits de gonds
    Et des voiles de bâteaux sombres
    Laissent sur elle, choir leurs ombres.

    Sans qu'une aiguille, à son cadran, ne bouge,
    Un grand beffroi masqué de rouge,
    La regarde, comme...