Si j’étais un oiseau de mer
À l’aile d’or, au bec de fer,
Je volerais pendant l’orage,
France, sur ton plus haut rivage,
Pour voir au loin le flot verdir,
Et ton roc de Corse blanchir,
Là-bas, comme un vaisseau de guerre
Qui lève l’ancre et quitte terre.
Si j’étais la feuille des bois,
Qui tous les mille ans, une fois,
Se fane...