En deuil d’un moi-le-magnifique
Lançant de front les cent pur-sang
De ses vingt ans tout hennissants,
Je vague, à jamais innocent,
Par les blancs parcs ésotériques
De l’Armide Métaphysique.
Un brave...
L'extase du soleil, peuh ! La Nature, fade
Usine de sève aux lymphatiques parfums.
Mais les lacs éperdus des longs couchants défunts
Dorlotent mon voilier dans leurs plus riches rades,
Comme un ange...
On entend les étoiles :
Dans l’giron
Du Patron,
On y danse, on y danse,
Dans l’giron
Du Patron,
On y danse tous en rond.
— Là, voyons, mam’zell’la Lune,
Ne gardons pas ainsi rancune ; ...
Vous qui passez, oyez donc un pauvre être,
Chassé des Simples qu' on peut reconnaître
Soignant, las, quelque œillet à leur fenêtre !
Passants, hâtifs passants,
Oh ! Qui veut visiter les palais de mes...
Ah ! La belle pleine Lune,
Grosse comme une fortune !
La retraite sonne au loin,
Un passant, monsieur l’adjoint ;
Un clavecin joue en face,
Un chat traverse la place :
La province qui s’endort ! ...
Le Globe, vers l’aimant,
Chemine exactement,
Teinté de mers si bleues
De cités tout en toits,
De réseaux de convois
Qui grignotent des lieues.
Ô ma côte en sanglots !
Pas loin de Saint-Malo, ...
Je t’expire mes cœurs bien barbouillés de cendres ;
Vent esquinté de toux des paysages tendres !
Où vont les gants d’avril, et les rames d’antan ?
L’âme des hérons fous sanglote sur l’étang.
Et vous, tendres
D...
Automne, automne, adieux de l’Adieu !
La tisane bout, noyant mon feu ;
Le vent s’époumonne
À reverdir la bûche où mon grand coeur tisonne....
Orgue, orgue de Barbarie,
Don Quichotte, souffre-douleur,
Vidasse, vidasse ton cœur,
Ma pauvre rosse endolorie.
Hein, étés idiots,
Octobres malades,
Printemps, purges fades,
Hivers tout vieillots...
La nuit bruine sur les villes.
Mal repu des gains machinals,
On dîne ; et, gonflé d’idéal,
Chacun sirote son idylle,
Ou furtive, ou facile.
Echos des grands soirs primitifs !
Couchants aux flambantes...
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