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    I

    Beau lac, j’ai vu, de ce bois sombre,
    Tes flots s’embraser au soleil ;
    Ils brillaient de couleurs sans nombre,
    De bleu, d’orangé, de vermeil.

    Mais cet azur, ces roses vives,
    Cet or qui serpente là-bas,
    Ces rayons qui baignent tes rives,
    O lac, ne t’appartiennent pas !

    Ce n’est pas de tes flots qu’émane
    Ta clarté si douce...