O POETE songeur, si triste de toi-même,
Qui pourrait te guérir et qui pourrait t’aimer ?
Tu portes a ton front l’ombre amère et suprême
D’une âme que l’ennui va bientôt consumer.
La solitude grave à ton cœur est mauvaise :
Le pire compagnon de toi-même, c’est toi !
O le regard aimé qui doucement apaise,
Quand viendra-t-il poser sa caresse sur...