Nous aimons à rôder sur la place Navone.
Ah ! le pied n’y bat point l’asphalte monotone,
Mais un rude pavé, houleux comme une mer.
Des maraîchers y font leurs tentes tout l’hiver,
Et les enfants, l’été, s’ébattent dans l’eau, bleue,
Sous le triton qui tient un dauphin par la queue.
Au beau milieu surgit un chaos où l’on voit
Dans un antre de...
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Au mois de novembre, à midi,
Je foulais cette large place
Au sol vague, formant terrasse
Sur la campagne à l’infini.A gauche, un aqueduc s’allonge
Par-dessus les plis du désert
Et dans les montagnes se perd
Aussi loin que le regard plonge ;Vieil échanson que n’use point
La soif des races, il commence
A mes pieds par une...