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    Une muse, immobile et la tête penchée,
    Ne chantait plus ; la lyre en soupirait d’ennui,
    Et, se plaignant aux doigts de n’être plus touchée,
    Disait : « Quelle torpeur vous enchaîne aujourd’hui ?

    « Je ne puis rien sans vous, réveillez-vous, doigts roses ;
    L’air est si lourd, j’ai peine à vous parler tout bas,
    Car mes fibres sans vous, comme des lèvres...