• Ô père qu'adore mon père!
    Toi qu'on ne nomme qu'à genoux!
    Toi, dont le nom terrible et doux
    Fait courber le front de ma mère!

    On dit que ce brillant soleil
    N'est qu'un jouet de ta puissance;
    Que sous tes pieds il se balance
    Comme une lampe de vermeil.

    On dit que c'est toi qui fais naître
    Les petits oiseaux dans les champs,
    Et qui...

  • (extrait, 4ème époque)

    Enfant, j'ai quelquefois passé des jours entiers
    Au jardin, dans les prés, dans quelques verts sentiers
    Creusés sur les coteaux par les boeufs du village,
    Tout voilés d'aubépine et de mûre sauvage,
    Mon chien auprès de moi, mon livre dans la main,
    M'arrêtant sans fatigue et marchant sans chemin,
    TantÔt lisant, tantôt écorçant...