Dans l'horreur d'un bois solitaire
Où malgré l'oeil du jour règne en tout temps la nuit,
Tirsis, loin du monde qu'il fuit,
Ne pouvant plus se taire,
Chantait en pleurs le doux et triste sort
Qui le livre à la mort.

C'est donc une chose arrêtée
(Disait ce...

Ruisseau qui cours après toi-même
Et qui te fuis toi-même aussi,
Arrête un peu ton onde ici
Pour écouter mon deuil extrême.
Puis, quand tu l'auras su, va-t'en dire à la mer
Qu'elle n'a rien de plus amer.

Raconte-lui comme Sylvie,
Qui seule gouverne...