Au fond du parc, dans une ombre indécise,
Il est un banc solitaire et moussu
Où l’on croit voir la Rêverie assise,
Triste et songeant à quelque amour déçu.
Le Souvenir dans les arbres murmure,
Se racontant les bonheurs expiés ;
Et comme un pleur, de la grêle...
|
Pour la première fois, voyant la mer à Bône, Et disait, étonné, devant l’humide plaine : |
Dans l’Atlas, — je ne sais si cette histoire est vraie, — |
L’âpre hiver se dissipe aux souffles printaniers, |
J’aimais autrefois la forme païenne ; Maintenant j’adore une Italienne, |
La Satiété dort au fond de vos grands yeux ; Sous leur bleu sombre, on lit le vaste ennui des Dieux, |
C’est le soir, le couchant allumant ses fournaises |
Un ange chez moi parfois vient le soir Ses ailes ainsi, nul ne peut les voir, |
Enfant, pourquoi tant de parure, — « La neige fond sur la montagne, |
Sur la montagne de la vie, |