Je voudrais bien prier, je suis plein de soupirs !
Ma cruelle raison veut que je les contienne.
Ni les vœux suppliants d’une mère chrétienne,
Ni l’exemple des saints, ni le sang des martyrs,
Ni mon besoin d’aimer, ni mes grands repentirs,
Ni mes pleurs, n’obtiendront que la foi me revienne.
C’est une angoisse impie et sainte que la mienne :
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