Vous portiez à ce bal les deux plus belles roses ;
En les entrelaçant dans l’or de vos cheveux,
Naïf, je leur avais confié les aveux
Lâchement retenus entre mes lèvres closes.
Vous en avez flétri l’éphémère splendeur
Dans l’étourdissement des valses enivrantes,
Et leur âme a mêlé ses ondes odorantes
Aux sons harmonieux du violon rêveur.