Quand celle j'oy parler qui pare nostre France, Lors son riche propos j'admire en escoutant ; Et puis s'elle se taist, j'admire bien autant La belle majesté de son grave silence.
S'elle escrit, s'elle lit, s'elle va, s'elle dance, Or je poise son port, or son...
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... Que ne fais-tu proffit, ô frénétique France, Des signes dont le ciel t'appelle à repentance ? Peux-tu voir d'un oeil sec ce feu prodigieux, Qui nous rend chasque soir effroyables les cieux, Cest astre chevelu qui menace la terre De peste, guerre, faim, trois pointes...
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Et quoi donc ? la France féconde En incomparables guerriers, Aura jusqu'aux deux bouts du monde Planté des forêts de lauriers, Et fait gagner à ses armées Des batailles si renommées, Afin d'avoir cette douleur D'ouïr démentir ses victoires, Et nier ce que...
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Vous qui sans corps, Démons, errez en France, Laissez ici reposer doucement Vos membres froids, et chez vous maintenant Courez pour voir le deuil de votre absence.
Allez-y donc, invisibles, je pense Que vous verrez celui-ci, son enfant, L'autre sa femme,...
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France, mère des arts, des armes et des lois, Tu m'as nourri longtemps du lait de ta mamelle : Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle, Je remplis de ton nom les antres et les bois.
Si tu m'as pour enfant avoué quelquefois, Que ne me réponds-tu maintenant...
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