I
Ami, que cherches-tu ? tes yeux sont pleins de songes.
Près de ce lac peuplé de cygnes, viens t’asseoir.
Pour éteindre l’ardeur du rêve où tu te plonges,
Viens, laisse-toi revivre aux frais baisers du soir,
O la paisible nuit ! l’air léger qu’on respire
Pénètre la pensée et parfume le sang.
Un cygne endormi passe ; et l'on vit se sourire...