• Baisé d’une lueur citrine
    Par un funèbre lumignon,
    Mon cœur trône dans ma poitrine
    Comme un sarcophage mignon.

    Au fond de ce cercueil étrange,
    Sur un tapis de fleurs de Mai,
    Tu dors, pauvre morte, cher ange,
    Première et seule que j’aimai !

    Un songe sans fin t’émerveille,
    Et la flamme couleur d’ennui,
    Fidèle étoile de ta nuit,
    ...

  • Mon coeur, Je l'ai rempli du beau tumulte humain :
    Tout ce qui fut vivant et haletant sur terre,
    Folle audace, volonté sourde, ardeur austère
    Et la révolte d'hier et l'ordre de demain
    N'ont point pour les juger refroidi ma pensée.
    Sombres charbons, j'ai fait de vous un grand feu d'or,
    N'exaltant que sa flamme et son volant essor

    Qui mêlaient leur...