Quel silence à présent sur ce morne terrain
Où la mêlée hier hurlait dans la fumée !
II ne reste plus rien de cette grande armée,
Que des affûts brisés et des fragments d’airain.
La bataille perdue importe au souverain,
Mais toujours l’amoureux chante à la bien-aimée
Cette chanson de Mai dont toute âme est charmée ;
Toujours le soleil luit sur les...