L'aile ternie et de rosée humide,
Sylphe inconnu, parmi les fleurs couché,
Sous une feuille, invisible et timide,
J'aime à rester caché.
Le vent du soir me berce dans les roses ;
Mais quand la nuit abandonne les cieux,
Au jour ardent mes paupière sont closes :
Le jour blesse mes yeux.
Pauvre lutin, papillon éphémère,
Ma vie, à moi, c'...