Aux larmes, Le Vayer, laisse tes yeux ouverts :
Ton deuil est raisonnable, encor qu'il soit extrême ;
Et, lorsque pour toujours on perd ce que tu perds,
La Sagesse, crois-moi, peut pleurer elle-même.
On se propose à tort cent préceptes divers
Pour vouloir, d'un oeil sec, voir mourir ce qu'on aime ;
L'effort en est barbare aux yeux de l'univers
Et c'...
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Souffrez qu'Amour cette nuit vous réveille ;
Par mes soupirs laissez-vous enflammer ;
Vous dormez trop, adorable merveille,
Car c'est dormir que de ne point aimer.
Ne craignez rien ; dans l'amoureux empire
Le mal n'est pas si grand que l'on le fait
Et, lorsqu'on aime et que le coeur soupire,
Son propre mal souvent le satisfait.
Le mal d... -
après avoir été honoré d'une pension de Sa Majesté.
Votre paresse enfin me scandalise,
Ma Muse ; obéissez-moi :
Il faut ce matin, sans remise,
Aller au lever du Roi.
Vous savez bien pourquoi
Et ce vous est une honte
De n'avoir pas été plus prompte
A le remercier de ces fameux bienfaits ;
Mais il vaut mieux tard que jamais.
Faites donc... -
Ce sont faits inouïs, GRAND ROI, que tes victoires !
L'avenir aura peine à les bien concevoir ;
Et de nos vieux héros les pompeuses histoires
Ne nous ont point chanté ce que tu nous fais voir.
Quoi ! presque au même instant qu'on te l'a vu résoudre,
Voir toute une province unie à tes États !
Les rapides torrents et les vents et la foudre
Vont-ils,... -
Que vous m'embarrassez avec votre ............. grenouille,
Qui traîne à ses talons le doux mot d'........... Hypocras!
Je hais des bouts-rimés le puéril ................. fatras,
Et tiens qu'il vaudrait mieux filer une ....... quenouille.
La gloire du bel air n'a rien qui me .......... chatouille;
Vous m'assommez l'esprit avec un gros ............ plâtras;...