Pourquoi, d’une vague implacable,
Vieil Océan, viens-tu toujours
Battre de ta prison de sable
Les indestructibles contours ?
Ta perds ton temps, tu perds ta peine ;
Ne vois-tu pas que cette arène
A ta colère sert de frein ?
Que ta viens t’épuiser contre elle
Comme un enfant dont la main frêle
Heurterait des barreaux d’airain ?