L’horizon bleu, ceinture immense, étreint la terre
Dont l’âpre Océan vert couvre à moitié le flanc.
L’air dans tout son azur n’a qu’un nuage blanc,
Et la mer a le pouls régulier d’une artère.
Le cormoran, pêcheur morose et solitaire,
Laisse flotter son aile en un cercle indolent.
Le flot doré palpite avec un rhythme lent,
Et, couvrant tous les bruits...