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    Vous portiez à ce bal les deux plus belles roses ;
    En les entrelaçant dans l’or de vos cheveux,
    Naïf, je leur avais confié les aveux
    Lâchement retenus entre mes lèvres closes.

    Vous en avez flétri l’éphémère splendeur
    Dans l’étourdissement des valses enivrantes,
    Et leur âme a mêlé ses ondes odorantes
    Aux sons harmonieux du violon rêveur.

    ...