• Hyperbole ! de ma mémoire
    Triomphalement ne sais-tu
    Te lever, aujourd’hui grimoire
    Dans un livre de fer vêtu :

    Car j’installe, par la science,
    L’hymne des cœurs spirituels
    En l’œuvre de ma patience,
    Atlas, herbiers et rituels.

    Nous promenions notre visage
    (Nous fûmes deux, je le maintiens)
    Sur maints charmes de paysage,
    Ô sœur...

  • Quand l’ombre menaça de la fatale loi
    Tel vieux Rêve, désir et mal de mes vertèbres,
    Affligé de périr sous les plafonds funèbres
    Il a ployé son aile indubitable en moi.

    Luxe, ô salle d’ébène où, pour séduire un roi
    Se tordent dans leur mort des guirlandes célèbres,
    Vous n’êtes qu’un orgueil menti par les ténèbres
    Aux yeux du solitaire ébloui de sa foi...

  • Quand l’ombre menaça de la fatale loi
    Tel vieux rêve, désir et mal de mes vertèbres,
    Affligé de périr sous les plafonds funèbres
    Il a ployé son aile indubitable en moi.

    Luxe, ô salle d’ébène où, pour séduire un roi,
    Se tordent dans leur mort des guirlandes célèbres,
    Vous n’êtes qu’un orgueil menti par les ténebres
    Aux yeux du solitaire ébloui de sa...

  • Quand l’ombre menaça de la fatale loi
    Tel vieux Rêve, désir et mal de mes vertèbres,
    Affligé de périr sous les plafonds funèbres
    Il a ployé son aile indubitable en moi.

    Luxe, ô salle d’ébène où, pour séduire un roi,
    Se tordent dans leur mort des guirlandes célèbres,
    Vous n’êtes qu’un orgueil menti par les ténèbres
    Aux yeux du solitaire ébloui de sa...

  • Quelle soie aux baumes de temps
    Où la Chimère s’exténue
    Vaut la torse et native nue
    Que, hors de ton miroir, tu tends !

    Les trous de drapeaux méditants
    S’exaltent dans notre avenue :
    Moi, j’ai ta chevelure nue
    Pour enfouir mes yeux contents.

    Non ! La bouche ne sera sûre
    De rien goûter à sa morsure,
    S’il ne fait, ton princier amant...

  • Quelle soie aux baumes de temps
    Où la Chimère s’exténue
    Vaut la torse et native nue
    Que, hors de ton miroir, tu tends !

    Les trous de drapeaux méditants
    S’exaltent dans notre avenue :
    Moi, j’ai ta chevelure nue
    Pour enfouir mes yeux contents.

    Non ! La bouche ne sera sûre
    De rien goûter à sa morsure,
    S’il ne fait, ton princier amant...

  • A des heures et sans que tel souffle l’émeuve
    Toute la vétusté presque couleur encens
    Comme furtive d’elle et visible je sens
    Que se dévêt pli selon pli la pierre veuve

    Flotte ou semble par soi n’apporter une preuve
    Sinon d’épandre pour baume antique le temps
    Nous immémoriaux quelques-uns si contents
    Sur la soudaineté de notre amitié neuve

    O...

  • Le printemps maladif a chassé tristement
    L’hiver, saison de l’art serein, l’hiver lucide,
    Et dans mon être à qui le sang morne préside
    L’impuissance s’étire en un long baîllement.

    Des crépuscules blancs tiédissent sous mon crâne
    Qu’un cercle de fer serre ainsi qu’un vieux tombeau,
    Et, triste, j’erre après un rêve vague et beau,
    Par les champs où la...

  • Le printemps maladif a chassé tristement
    L’hiver, saison de l’art serein, l’hiver lucide,
    Et dans mon être à qui le sang morne préside
    L’impuissance s’étire en un long baîllement.

    Des crépuscules blancs tiédissent sous le crâne
    Qu’un cercle de fer serre ainsi qu’un vieux tombeau,
    Et, triste, j’erre après un rêve vague et beau,
    Par les champs où la...

  • A la fenêtre recélant
    Le santal vieux qui se dédore
    De sa viole étincelant
    Jadis avec flûte ou mandore,

    Est la Sainte pâle, étalant
    Le livre vieux qui se déplie
    Du Magnificat ruisselant
    Jadis selon vêpre et complie :

    A ce vitrage d’ostensoir
    Que frôle une harpe par l’Ange
    Formée avec son vol du soir
    Pour la délicate phalange...