• Phébus à la perruque rousse
    De qui les lames de vermeil,
    Ô faunes ivres dans la mousse,
    Provoquaient votre lourd sommeil.

    Le bretteur aux fières tournures
    Dont le brocart était d’ors fins,
    Et qui par ses égratignures
    Saignait la pourpre des raisins.

    Ce n’est plus qu’un Guritan chauve
    Qui, dans son ciel froid verrouillé,
    Le long de...

  • Cependant que la cloche éveille sa voix claire
    À l’air pur et limpide et profond du matin
    Et passe sur l’enfant qui jette pour lui plaire
    Un angelus parmi la lavande et le thym,

    Le sonneur effleuré par l’oiseau qu’il éclaire,
    Chevauchant tristement en geignant du latin
    Sur la pierre qui tend la corde séculaire,
    N’entend descendre à lui qu’un tintement...

  • Cependant que la cloche éveille sa voix claire
    À l’air pur et limpide et profond du matin
    Et passe sur l’enfant qui jette pour lui plaire
    Un angelus parmi la lavande et le thym.

    Le sonneur effleuré par l’oiseau qu’il éclaire,
    Chevauchant tristement en geignant du latin
    Sur la pierre qui tend la corde séculaire,
    N’entend descendre à lui qu’un tintement...

  • Cependant que la cloche enivre sa voix claire
    De l’air plein de rosée et jeune du matin
    Et fait à la faucheuse entonner, pour lui plaire,
    Un Angelus qui sent la lavande et le thym ;

    Le sonneur essouflé, qu’un cierge pâle éclaire,
    Chevauchant tristement en geignant du latin,
    Sur la pierre qui tend la corde séculaire,
    N’entend descendre à lui qu...

  • Mon âme vers ton front où rêve, ô calme sœur,
    Un automne jonché de taches de rousseur
    Et vers le ciel errant de ton œil angélique
    Monte, comme dans un jardin mélancolique,
    Fidèle, un blanc jet d’eau soupire vers l’Azur !
    — Vers l’Azur attendri d’Octobre pâle et pur
    Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie
    Et laisse, sur l’eau morte où la fauve...

  • Mon âme vers ton front où rêve, ô calme sœur,
    Un automne jonché de taches de rousseur,
    Et vers le ciel errant de ton œil angélique
    Monte, comme dans un jardin mélancolique,
    Fidèle, un blanc jet d’eau soupire vers l’azur !
    — Vers l’azur attendri d’Octobre pâle et pur
    Qui mire aux grands bassins sa langueur infinie,
    Et laisse, sur l’eau morte où la fauve...

  • — « Sur les bois oubliés quand passe l’hiver sombre,
    Tu te plains, ô captif solitaire du seuil,
    Que ce sépulcre à deux qui fera notre orgueil
    Hélas ! du manque seul des lourds bouquets s’encombre.
      
    Sans écouter Minuit qui jeta son vain nombre,
    Une veille t’exalte à ne pas fermer l’œil
    Avant que dans les bras de l’ancien fauteuil
    Le suprême...

  • Surgi de la croupe et du bond
    D’une verrerie éphémère
    Sans fleurir la veillée amère
    Le col ignoré s’interrompt.

    Je crois bien que deux bouches n’ont
    Bu, ni son amant ni ma mère,
    Jamais à la même Chimère,
    Moi, sylphe de ce froid plafond !

     
    Le pur vase d’aucun breuvage
    Que l’inexhaustible veuvage
    Agonise mais ne consent,

    ...
  • Surgi de la croupe et du bond
    D’une verrerie éphémère
    Sans fleurir la veillée amère
    Le col ignoré s’interrompt.

    Je crois bien que deux bouches n’ont
    Bu, ni son amant ni ma mère,
    Jamais à la même Chimère,
    Moi, sylphe de ce froid plafond !

    Le pur vase d’aucun breuvage
    Que l’inexhaustible veuvage
    Agonise mais ne consent,

    Naïf...

  • Ô de notre bonheur, toi, le fatal emblème !

    Salut de la démence et libation blême,
    Ne crois pas qu’au magique espoir du corridor
    J’offre ma coupe vide où souffre un monstre d’or !
    Ton apparition ne va pas me suffire :
    Car je t’ai mis, moi-même, en un lieu de porphyre.
    Le rite est pour les mains d’éteindre le flambeau

    Contre le fer épais des portes du...