Im schwarzen Gras
Kobolde gehn.
Im Windeswehn
schwer weint etwas.

5 Sag, was man spürt!
Der Hafer saust.
Den Wandrer graust,
vom Strauch berührt.

Löcher der Not,
10 nicht Häuser mehr,
weit, weit umher
loh’n Essen rot...

Ein Gartenhäuschen, lichtumflossen,
hält uns zur süsser Lust umschlossen
in rosenhauchdurchwürzter Luft.

Der Wohlgeruch, der lieblich linde,
5 verschwimmt im leichten Sommerwinde
mit ihres Puders feinem Duft.

Und was ihr Blick verheissen, gilt!
...

Das Heim, den schmalen Schein des Lampenlichtes drinnen,
den Finger an der Schläfe zu träumerischem Sinnen,
in den geliebten Blick die Augen ganz versenkt,
die Bücher zu, den Tee heissdampfend eingeschenkt;
5 das köstliche Gefühl: der Abend geht zur Rüste;
die...

Im alten Parke, still und grau verhangen,
sind zwei Gestalten leis vorbeigegangen.

Um ihre Lippen schwebt ein weicher Traum,
ihr Aug’ ist tot, ihr Wort – du hörst es kaum.

5 Im alten Parke, still und grau verhangen,
zwei Schatten weckten, was vorbeigegangen...

Llueve dulcemente en la ciudad...
ARTHUR RIMBAUD

Llora en mi corazón
como llueve en la ciudad,
¿qué es realmente esta aflicción
que invade mi corazón?

Dulce ruido de la lluvia
en la tierra y en los techos....

Tu n'es pas la plus amoureuse
De celles qui m'ont pris ma chair ;
Tu n'es pas la plus savoureuse
De mes femmes de l'autre hiver.

Mais je t'adore tout de même !
D'ailleurs ton corps doux et bénin
A tout, dans son calme suprême,
De si grassement féminin...

Mon Charles, autrefois mon frère, et pardieu bien !
Encore tel malgré toutes les lois ensemble,
Te souvient-il d’un amoureux qui n’ose et tremble
Et verse le secret de son cœur dans le tien ?

Ah, de vivre ! Et te souvient-il du fameux Sage,
Austère avec douceur,...

    A CLYMÈNE
  

Mystiques barcarolles,
Romances sans paroles,
Chère, puisque tes yeux,
      Couleur des cieux,

Puisque ta voix, étrange
Vision qui dérange
Et trouble l’horizon
      De ma raison,

Puisque l’arôme insigne...

 
Ô Don Quichotte, vieux paladin, grand Bohème,
En vain la foule absurde et vile rit de toi :
Ta mort fut un martyre et ta vie un poème,
Et les moulins à vent avaient tort, ô mon roi !

Va toujours, va toujours, protégé par ta foi,
Monté sur ton coursier...

Mon ami, vous m’avez, quoiqu’encore si jeune,
Vu déjà bien divers, mais ondoyant jamais !
Direct et bref, oui : tels les Juins suivent les Mais,
Ou comme un affamé de la veille déjeune.

Homme de primesault et d’excès, je le suis,
D’aventure et d’erreur, allons, je...