Ô pensive Sara, quand ton beau front qui penche,
Léger comme l’oiseau qui s’attache à la branche,
Repose sur mon bras, et que je tiens ta main,
Il m’est doux, sur le banc tapissé de jasmin,
À travers les rosiers, derrière la chaumière,
De suivre dans le ciel les reflets de lumière,
Et tandis que pâlit la pourpre du couchant,
Que les nuages d’or...