• Vous qui sur mon front, toute en larmes,
    Pressez vos yeux pour ne plus voir
    Les feuilles du berceau de charmes
    Sur le sable humide pleuvoir,

    Dans le brouillard funèbre où glissent
    Ces ombres des jours révolus,
    Pauvre enfant dont les cils frémissent,
    Vous qui pleurez, ne pleurez plus.

    Car bientôt, dans les avenues,
    Décembre...

  • Souvent, le front posé sur tes genoux, je pleure,
    Plus faible que ton coeur amoureux, faible femme,
    Et ma main qui frémit en recevant tes larmes
    Se dérobe aux baisers de feu dont tu l'effleures.

    " Mais, dis-tu, cher petit enfant, tu m'inquiètes ;
    J'ai peur obscurément de cette peine étrange :
    Quel incurable rêve ignoré des amantes
    L'Infini met-il...