• Voici de ton Etat la plus grande merveille,
    Ce fils où ta vertu reluit si vivement ;
    Approche-toi, mon prince, et vois le mouvement
    Qu'en ce jeune Dauphin la musique réveille.

    Qui témoigna jamais une si juste oreille
    A remarquer des tons le divers changement ?
    Qui jamais à les suivre eut tant de jugement,
    Ou mesura ses pas d'une grâce pareille ?
    ...

  • Que l'honneur de mon prince est cher aux destinées !
    Que le démon est grand qui lui sert de support !
    Et que visiblement un favorable sort
    Tient ses prospérités l'une à l'autre enchaînées !

    Ses filles sont encor en leurs tendres années :
    Et déjà leurs appas ont un charme si fort,
    Que les rois les plus grands du Ponant et du Nord,
    Brûlent d'impatience...