• Au temps de la mort des marjolaines,
    Alors que bourdonne ton léger
    Rouet, tu me fais, les soirs, songer
    A tes aïeules les châtelaines.

    Tes doigts sont fluets comme les leurs
    Qui dévidaient les fuseaux fragiles.
    Que files-tu, soeur, en ces vigiles,
    Où tu chantes d'heurs et de malheurs ?

    Seraient-ce des linceuls pour tes rêves
    D'amour,...