Songeant à sa maison, grande parmi les grandes,
Plus grande qu’Iñigo lui-même et qu’Abarca,
Le vieux Diego Laynez ne goûte plus aux viandes.

Il ne...

 
Au fond du parc désert d’un palais très lointain
Où, seul, un oiseau chante et l’abeille butine,
Le buste, dans sa grâce hellène ou florentine,
Fleur de marbre fleurit un fût de serpentin.

De l’églantier qui l’enguirlande, au frais matin
À la rosée, à peine...

Vers Thémiscyre en feu qui tout le jour trembla
Des clameurs et du choc de la cavalerie,
Dans l’ombre, morne et lent, le Thermodon charrie
Cadavres,...

 

Les portes du palais s’ouvrirent toutes grandes,
Et le roi Don Fernan sortit pour recevoir
Le jeune chef rentrant avec ses vieilles bandes.

...

 
C’est Elle ! Je la vois, dans la nuit étoilée,
Ombre céruléenne et géante. Au ciel clair
Sa main droite brandit la lance où luit l’éclair,
Et l’autre tient captive une Victoire ailée.

Pallas !... D’une nuée éclatante voilée
Dont la splendeur bleuit l’ivoire...

Au flanc du Cithéron, sous la ronce enfoui,
Le roc s'ouvre, repaire où resplendit au centre
Par l'éclat des yeux d'or, de la gorge et du ventre,
La vierge aux ailes d'aigle et dont nul n'a joui.

Et l'Homme s'arrêta sur le seuil, ébloui.
- Quelle est l'ombre qui...

Ô berger, ne suis pas dans cet âpre ravin
Les bonds capricieux de ce bouc indocile ;
Aux pentes du Ménale, ou l'été nous exile,
La nuit monte trop vite et ton espoir est vain.

Restons ici, veux-tu ? J'ai des figues, du vin.
Nous attendrons le jour en ce sauvage...

En tous lieux, même au pied des autels que j'embrasse,
Je la vois qui m'appelle et m'ouvre ses bras blancs.
Ô père vénérable, ô mère dont les flancs
M'ont porté, suis-je né d'une exécrable race ?

L'Eumolpide vengeur n'a point dans Samothrace
Secoué vers le seuil...

Passant, ce marbre couvre Annia Regilla
Du sang de Ganymède et d'Aphrodite née.
Le noble Hérode aima cette fille d'Énée.
Heureuse, jeune et belle, elle est morte. Plains-la.

Car l'Ombre dont le corps délicieux gît là,
Chez le prince infernal de l'Île Fortunée
...

Sous le noir fouet de guerre à quadruple pompon,
L'étalon belliqueux en hennissant se cabre
Et fait bruire, avec des cliquetis de sabre,
La cuirasse de bronze aux lames du jupon.

Le Chef vêtu d'airain, de laque et de crépon,
Ôtant le masque à poils de son...