Sur le versant pierreux d’un plateau du midi,
Respirant le soleil d’un hiver attiédi,
J’errais en longs détours ; les collines désertes
D’arbustes odorants étaient au loin couvertes.
Promeneur attentif au plus humble arbrisseau,
J’évitais en marchant de blesser un rameau.
J’avais déjà suivi tous les sentiers des landes
Sans briser une tige, une...