N'êtes-vous pas toute petite Dans votre vaste appartement, Où comme un oiseau qui palpite Voltige votre pied normand ?
N'est-elle pas toute mignonne, Blanche dans l'ombre où tu souris, Votre taille qui s'abandonne, Parisienne de Paris ?
N...
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Aimez vos mains afin qu'un jour vos mains soient belles, Il n'est pas de parfum trop précieux pour elles, Soignez-les. Taillez bien les ongles douloureux, Il n'est pas d'instruments trop délicats pour eux.
C'est Dieu qui fit les mains fécondes en merveilles ; ...
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Madame, on m'a dit l'autre jour Que j'imitais... qui donc ? devine ; Que j'imitais Musset : le tour N'en est pas nouveau, j'imagine.
Musset a répondu pour nous : " C'est imiter quelqu'un, que diantre ! Écrit-il, que planter des choux En terre... ou des...
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Comme un exilé du vieux thème, J'ai descendu ton escalier ; Mais ce qu'a lié l'Amour même, Le temps ne peut le délier.
Chaque soir quand ton corps se couche Dans ton lit qui n'est plus à moi, Tes lèvres sont loin de ma bouche ; Cependant, je dors...
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Parmi les marbres qu'on renomme Sous le ciel d'Athène ou de Rome, Je prends le plus pur, le plus blanc, Je le taille et puis je l'étale Dans ta pose d'Horizontale Soulevée... un peu... sur le flanc...
Voici la tête qui se dresse, Qu'une ample...
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Elle veille en sa chaise étroite ; Quelque roi d'Egypte a sculpté Dans l'extase et la gravité Le corps droit et la tête droite.
Moitié coiffe et moitié bandeau, Fond pur à des lignes vermeilles, Un pan tourne autour des oreilles, Sa robe est la...
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Nous habiterons un discret boudoir, Toujours saturé d'une odeur divine, Ne laissant entrer, comme on le devine, Qu'un jour faible et doux ressemblant au soir.
Une blonde frêle en mignon peignoir Tirera des sons d'une mandoline, Et les blancs rideaux tout...
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C'est la triste feuille morte Que le vent d'octobre emporte, C'est la lune, au front du jour, Que nulle étoile n'escorte, Au soleil, c'est mon amour, L'enfant plus pâle que blanche : Beau fruit mourant sur la branche !
Mais quand la nuit est levée...
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Ni tout noirs, ni tout verts, couleur D'espérances jamais en fleur, Les ifs balancent des colombes, Et cela réjouit les tombes.
Elles éclatent, dans les ifs, Ainsi que des fruits excessifs, Effeuillant leurs plumes perdues Au vent des vieilles...
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