• Heureux Médor, si j’ai bonne mémoire,
    Je t’ai connu jadis maigre et hideux ;
    Chien sans pâtée, et poëte sans gloire,
    Dans le ruisseau nous barbotions tous deux.
    Lorsqu’à mes chants si peu d’échos s’émeuvent,
    Lorsque du ciel mon pain tombe à regret,
    À tes abois Dieu sourit, les os pleuvent :
    Chien parvenu, donne-moi ton secret.

    Aux chiens...