Quand tu dormais sous la ramée,
Frêle oiseau, sans ailes encor,
Invisible et de ruse armée,
Une main sur toi s’est fermée
Et du ciel priva ton essor.

Et tu grandis dans l’esclavage,
Exilé de l’air et des bois,
Rêvant peut-être un lieu sauvage...