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    Assis au bord du lac où baignent leurs pieds nus,
    Amphise et Melitta, depuis qu’ils sont venus,
    Immobiles, les doigts unis les lèvres closes,
    S’enivrent du beau soir d’or limpide et de roses,
    Et remplissent leur âme à la splendeur qui sort
    Des grands monts violets reflétés dans l’eau d’or !
    Le calme est infini... D’une insensible haleine
    La...