Heureux qui, possédant la Chimère éternelle,
Livre au Monstre divin un cœur ensanglanté,
Et savoure, pour mieux s’anéantir en elle,
L’extase de la mort et de la volupté
Dans l’éclair d’un baiser qui vaut l’éternité !

Quand l’homme approche enfin des sommets où la vie
Va plonger dans votre ombre inerte, ô mornes cieux !
Debout sur la hauteur aveuglément gravie,
Les...

 

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