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Valmiki, le poète immortel, est très vieux.

Toute chose éphémère a passé dans ses yeux
Plus prompte que le bond léger de l’antilope.
Il a cent ans. L’...


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Bois chers aux ramiers, pleurez, doux feuillages,
Et toi, source vive, et vous, frais sentiers ;
          Pleurez, ô bruyères sauvages,
          Buissons de houx et d’églantiers !

Du courlis siffleur l’aube saluée
Suspend au brin d’herbe une perle en feu ;...

Bois chers aux ramiers, pleurez, doux feuillages,
Et toi, source vive, et vous, frais sentiers ;
          Pleurez, ô bruyères sauvages,
          Buissons de houx et d’églantiers !

Du courlis siffleur l’aube saluée
Suspend au brin d’herbe une perle en feu ;...


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Quand le Nazaréen, en croix, les mains clouées,
Sentit venir son heure et but le vin amer,
Plein d’angoisse, il cria vers les sourdes nuées,
Et la sueur de sang ruissela de sa chair.

Mais dans le ciel muet de l’infâme colline
Nul n’ayant entendu ce lamentable cri...


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Ta rose de pourpre, à ton clair soleil,
          Ô Juin, étincelle enivrée ;
Penche aussi vers moi ta coupe dorée :
          Mon cœur à ta rose est pareil.

Sous le mol abri de la feuille ombreuse
          Monte un soupir de volupté ;
Plus d’un ramier...

Ta rose de pourpre, à ton clair soleil,
          Ô Juin, étincelle enivrée ;
Penche aussi vers moi ta coupe dorée :
          Mon cœur à ta rose est pareil.

Sous le mol abri de la feuille ombreuse
          Monte un soupir de volupté ;
Plus d’un ramier...