Comme un morne exilé, loin de ceux que j’aimais,
Je m’éloigne à pas lents des beaux jours de ma vie,
Du pays enchanté qu’on ne revoit jamais.

Sur la haute colline où la route dévie
Je m’arrête, et vois fuir à l’horizon dormant
Ma dernière espérance, et pleure...


...

Comme un morne exilé, loin de ceux que j’aimais,
Je m’éloigne à pas lents des beaux jours de ma vie,
Du pays enchanté qu’on ne revoit jamais.

Sur la haute colline où la route dévie
Je m’arrête, et vois fuir à l’horizon dormant
Ma dernière espérance, et pleure...