Quel silence à présent sur ce morne terrain
Où la mêlée hier hurlait dans la fumée !
II ne reste plus rien de cette grande armée,
Que des affûts brisés et des fragments d’airain.

La bataille perdue importe au souverain,
Mais toujours l’amoureux chante à la bien-...

 

Adieu, puisqu’il le faut ; adieu, belle nuit blanche,
Nuit d’argent, plus sereine et plus douce qu’un jour !
Ton page noir est là, qui, le poing sur la hanche,
Tient ton cheval en bride et t’attend dans la cour.

Aurora, dans le ciel que brunissaient tes voiles,...

Mes colonnes sont alignées
Au portique du feuilleton ;
Elles supportent, résignées,
Du journal le pesant fronton.

Jusqu’à lundi je suis mon maître.
Au diable chefs-d’œuvre mort-nés !
Pour huit jours je puis me permettre
De vous fermer la porte au nez...

À la Piazetta, sous l’ombre des portiques,
Vanutelli nous montre, en leur costume ancien,
Dames et jeunes gens à l’air patricien
Causant entre eux d’amour ou d’affaires publiques.

Hors du cadre, évoqués par des charmes magiques,
On croit voir des portraits de...

Mes colonnes sont alignées
Au portique du feuilleton ;
Elles supportent résignées
Du journal le pesant fronton.

Jusqu'à lundi je suis mon maître.
Au diable chefs-d'oeuvre mort-nés !
Pour huit jours je puis me permettre
De vous fermer la porte au nez....