Que bondisse soudain mon âme aventurière
Vers l’avenir,
Et tout à coup je sens encor,
Comme au temps de l’enfance, au fond de moi, frémir
...
-
-
L’air vibre et s’incendie à l’autre bout du monde ;
L’air n’est plus qu’asphyxie et tonnerre chez nous ;
Un ciel empoisonné couvre de ses remous
Le fleuve bienfaisant et la terre féconde.Seigneur ! qu’ils étaient beaux les champs dans le soleil,
Quand le soir grandissait l’attitude superbe
D’un travailleur dressant une à une les gerbes
Avec leur...