La plaine, au fond des soirs, s’est allumée,
Et les tocsins cassent leurs bonds de sons,
Aux quatre murs de l’horizon.
— Une meule qui brûle ! —
Par les sillages des chemins, la foule,
Par les sillages des villages, la foule houle
Et dans...
La plaine, au fond des soirs, s’est allumée, — Une meule qui brûle ! — Par les sillages des chemins, la foule, |
Le vieux meunier du moulin noir, Le jour dardait sa clarté fausse |
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La neige tombe, indiscontinûment, La neige tombe, infiniment, |
Les grand’routes tracent des croix |
Le passeur d’eau, les mains aux rames, Mais celle hélas ! qui le hélait |
Le site est floconneux de brume Le fleuve traîne, pestilentiel, |
L’étable est cimentée avec mon vieux remords... |
Longue comme des fils sans fin, la longue pluie Elle s’effile ainsi, depuis hier soir, |
Lunes du gel dans les grottes de l’or nocturne, Voici mon cœur pour les couteaux de tes silences, |