Près d’une porte où luit du sang, sur les battants,
Mon cœur, là-bas, est haletant ;
Près d’une porte, en des sous-sols, voisins de havres,
Mon cœur surveille au loin de terribles cadavres.
Ce sont des morts qu’on y apporte,
À bras d’...
Ce sont des morts qu’on y apporte, |
Partout, de loin en loin, de proche en proche,
Et pour les morts et les saints, L’heure est triste : les champs,... |
Comme enfermés et secoués
En un sac invisible, L’après-midi finit : l’air est vermeil. |
Mon cœur? — Il est tombé dans le puits de la mort. — Le silence est effrayant — Comme un morceau de gel |
Comme à d'autres, l'heure et l'humeur : |
C'est bien mon deuil, le tien, ô l'automne dernière ! |
C'est la bonne heure où la lampe s'allume : |
Chaque heure, où je songe à ta bonté |